Cette exposition photographique vous propose de retracer les cinquante années de présence du 5ème RIAOM dans la Corne de l’Afrique.
Héritier du 5e régiment d’infanterie de marine présent à Obock dès 1890, et gardien des traditions du bataillon somali qui s’est couvert de gloire pendant les deux conflits mondiaux, le 5ème régiment interarmes d’outre-mer (5ème RIAOM) est indissociable de cette terre des braves dont il a accompagné toutes les évolutions depuis cinquante ans.
Après un passage au Mali et au Niger à la fin des années 1950, le 5ème RIAOM est recréé à Djibouti, alors Territoire Français des Afars et des Issas, le 1er novembre 1969.
Ayant occupé plusieurs garnisons à Djibouti, Obock ou encore Arta, il a connu plusieurs déménagements et fait face à des diminutions d’effectifs et de format suite à l’indépendance de la République de Djibouti en juin 1977 puis aux différentes restructurations de l’armée française. Partenaire naturel des forces armées djiboutiennes, il a accompagné leur création, et conduit encore régulièrement des formations et entraînements à leur profit. Entièrement voué à l’engagement opérationnel, il a participé à de nombreuses opérations dans l’ensemble de la région.
Aujourd’hui, le 5ème régiment interarmes d’outre-mer demeure la force d’intervention terrestre des forces françaises prépositionnées en Afrique de l’Est.
DU DIMANCHE 10 FÉVRIER AU JEUDI 14 FÉVRIER
Hall de l’IFD
Entrée gratuite
Conférences autour du 50ème anniversaire du 5ème RIAOM
Le « 5 » dans la campagne de France
« Du 5ème R.I.C. au 5ème R.I.C.M.S. (régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais), mai et juin 1940 : un régiment au corps des combats et des massacres raciaux de l’armée allemande. » Docteur en histoire, Julien Fagettas a consacré sa thèse aux Tirailleurs sénégalais de la Seconde Guerre Mondiale.
Mardi 12 FÉVRIER – 19H
Salle Arthur Rimbaud
Entrée gratuite
L’évolution du 5ème RIC entre 1890 et 1914
La période qui s’étend de 1890 à 1914 est probablement celle qui est la plus féconde pour le 5ème RIC : tandis que la professionnalisation de l’armée coloniale s’impose, les marsouins adoptent successivement le visage du « conquérant », du « pacificateur » et de « l’administrateur », permettant à la France de se doter d’un Empire colonial. Benoît Bodard, militaire de carrière depuis 2007 et instructeur en Histoire militaire à Saint-Cyr, propose un tour d’horizon des défis qui attendent les marsouins durant cette période. Surent-ils être à la hauteur ?
Mardi 12 FÉVRIER – 20H
Salle Arthur Rimbaud
Entrée gratuite