La Seconde Guerre mondiale constitue à la fois le paroxysme de l’engagement des soldats africains au service de la France en même temps que le déclin de « l’armée noire » ; Jamais celle-ci ne retrouvera sa place d’avant-guerre dans le système militaire français. Les tirailleurs ont montré leurs limites dans la guerre moderne et les multiples « incidents » qui entachent leur parcours durant le conflit ternissent quasi définitivement leur image. Pourtant, les soldats africains ne vont jamais cesser de combattre. Constantinois, Levant, Madagascar, Indochine, Maroc, Tunisie, Suez, Algérie. Ils retrouvent leur rôle de « dogues noirs de l’Empire ». L’armée oscille alors à leur égard entre confiance traditionnelle qui leur est accordée depuis près d’un siècle et la méfiance due à des colonisés intervenant dans des conflits coloniaux.
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